samedi 31 décembre 2011

Le dernier jour de l'année 2011 voit une chronique du roman Recluses, de Séverine Chevalier, publiée sur le site Le vent sombre,
précisément ici


Extrait choisi de ce commentaire argumenté, comme toutes les chroniques du Vent sombre :
(...) l'image que Zia donne d'elle-même et de sa condition est forte, lumineuse, intrigante par son ironie mordante. Elle semble être la seule vivante parmi ces survivants, la seule sensible pour n'avoir jamais pu épuiser ses sentiments, sa sensualité, sa sexualité.



Photo : Malika Uhlen

Cette fin d'année est aussi l'occasion de faire un peu le ménage dans la liste des liens mentionnés dans la colonne droite du présent blog. Soit qu'ils étaient désuets, ou bien par simple choix. Et d'en ajouter une poignée aussi. Nous devrions y voir plus clair.

Le passage d'une année à l'autre m'évoque toujours la photographie de Douglas Huebler, intitulée Duration piece n°31, Boston :

Le 31 décembre 1973, une jeune femme a été photographiée 1/8 de seconde exactement avant minuit. Attendu que l'obturateur de l'appareil était réglé à 1/4 de seconde, l'image était complètement exposée 1/8 de seconde après minuit ; c'est à dire juste après l'écoulement du premier 1/8 de seconde de l'année 1974. Le personnage photographié étant tourné vers le sud, la partie gauche de son corps était orientée à l'ouest ; le temps "se déplaçant" de l'est vers l'ouest, la photographie représente la jeune femme à un instant où, approximativement, la moitié de son corps se trouve dans l'année révolue, 1973, tandis que l'autre moitié est entrée dans la nouvelle année, 1974 (...).



A très bientôt...

jeudi 15 décembre 2011

Sachez que le roman Recluses, de Séverine Chevalier, sera offert aux cinq prochains abonnés à la revue L'indic (trimestrielle), réalisée par l'association Fondu au noir, établie à Nantes. Le prix de l'abonnement pour 3 numéros est le même que celui du roman : 15 euros.
Suivez ce lien pour en savoir plus.

Le blog des mêmes "indics" nous informe que la présentation des romans sélectionnés pour le prix de la ville de Mauves-sur-Loire a lieu aujourd'hui même, jeudi 15 décembre, à 18h30 à la librairie L'étoile Polar, toujours à Nantes. Les plus fidèles et curieux d'entre vous savent pourquoi nous mentionnons cette rencontre.

dimanche 11 décembre 2011

Le point de vue d'un libraire est précieux. Celui de Joël Gastellier, de la librairie L'étoile Polar, à Nantes, à propos du roman Recluses, figure sur le site Le choix des libraires : ici
L'étoile Polar
se trouve 58, rue de la Bastille. N'attendez pas le hasard pour vous y rendre si vous êtes en quête de conseils de lecture dans le registre de la littérature noire. Vous pouvez aussi visiter le site de la librairie en cliquant ici


Nous citions précédemment un extrait de la chronique de Claude Le Nocher, sur son blog Action suspense, toujours à propos de Recluses, indiquant qu'aucun policier chevronné ou détective intuitif n'allait venir en aide au lecteur pour dresser le portrait de Suzanne, personnage central du roman de Séverine Chevalier.
L'enquête, au sens traditionnel, est en marge. Pas de scène de crime, pas d'effusion de sang, pas de victime atrocement mutilée, pas d'étalage de techniques d'investigation. Le spectaculaire ne se situe pas dans le crime, mais dans le corps social tout entier.
L'acte meurtrier a déjà eu lieu et le récit débute deux ans plus tard. L'enjeu du roman repose donc sur le pourquoi, et non sur le comment et le qui, même si l'auteure jongle avec ces trois points tout au long de l'histoire, pour les déplacer, pour les mettre en doute.


Aussi, le synopsis de Recluses interroge. On peut buter dessus. On peut ne pas le comprendre si l'on attendait de lui qu'il expose clairement les choses et respecte certaines règles propres au roman policier. Ce n'est pas un roman policier. Le synopsis reste énigmatique, à l'instar du récit et de sa construction. Il déroute. Souhaitons qu'il dérange, au même titre que ses premières pages à la construction bizarre. Vous pouvez les télécharger librement, ici


mercredi 7 décembre 2011

La tournée consistant à présenter le roman Recluses en Corrèze et sur une partie de la Haute-Vienne s'est effectuée sous la pluie. De l'aube jusqu'entre chien et loup, six librairies et six constats très différents. D'un libraire indépendant qui se demande si sa petite boutique passera l'année 2012, jusqu'à une chaîne qui doit gérer les files d'attentes de clients qui préparent les cadeaux de Noël.

Le constat peut s'étendre sur des paragraphes, se décliner en interrogation et tourner autour du pot indéfiniment, mais il peut aussi se résumer de façon concise : il semblerait que le lecteur (ou les proches du lecteur souhaitant lui offrir un livre – ce qui est très différent) s'oriente davantage vers les têtes de gondoles, au détriment des littératures un peu plus pointues ou simplement spécifiques, généralement remisées au fond des rayons, et non brandies au premier plan.

On fait davantage confiance à un livre disponible à 150 exemplaires à l'entrée du rayon, qu'un autre rangé tout seul dans un coin flou. Davantage confiance à la publicité qu'à la critique. Le succès de beaucoup de livres s'explique de cette façon : plus un roman est disponible en nombre, plus il se dit qu'il se vend, donc que beaucoup d'autres lecteurs y ont trouvé satisfaction ; il y a moins de risque à l'acquérir lui, plutôt qu'un illustre solitaire. Et le nombre crée le nombre. Celui du livre disponible en quantité suscite celui de l'acheteur. C'est l'effet boule de neige. Ou l'effet mouton. Au choix.

L'objectif de la tournée ne consistait cependant pas à observer un phénomène, mais bien à déposer le roman de Séverine Chevalier dans quelques librairies, et à discuter avec les libraires (ceux qui disposaient d'une minute pour ça).
L'idée traverse l'esprit de fabriquer un présentoir Ecorce capable de contenir 50 romans empilés, illustré d'un slogan vendeur, histoire d'expérimenter. Cinquante livres bien disposés, avec un chouette support, bien calculé, bien choc, spectaculaire.
L'idée traverse l'esprit, puis elle s'estompe. Les lecteurs qui souhaitent lire un roman des éditions Ecorce savent où les trouver. C'est à dire dans certaines librairies, rares, mais ils peuvent les commander depuis toutes. Dans ce cas-là, adressez-vous aux libraires ; pas aux supermarchés.


Ce matin, la première chronique de Recluses a fait son apparition sur la toile, écrite par Claude Le Nocher sur son blog Action Suspense. Extrait :
Amateurs de puzzle, bienvenue dans l'univers de Suzanne. Ne comptez pas sur un policier chevronné ou un détective intuitif pour recomposer à votre place son portrait.
La chronique est ici.
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jeudi 1 décembre 2011

A l'origine, les éditions Ecorce avaient envisagé une direction régionaliste, c'est à dire une collection de romans se déroulant exclusivement en région Limousin. Retour à la nuit et Bois témoignent par ailleurs de ces intentions, même si rien ne l'indique sur les couvertures ou dans les synopsis.
Mais le temps passe et les choses évoluent. Les idées mutent et les envies se transforment. Il s'est surtout trouvé que les romans étaient autant appréciés ailleurs que dans la région, sinon davantage. Le troisième roman, Recluses, ne comporte aucune allusion au Limousin – ou juste une allusion, précisément, comme un clin d’œil.


Mais ceci n'empêche pas la petite tournée des libraires de la région d'avoir lieu, comme à la sortie de chaque roman écorcien. Voilà où je voulais en venir. Et par un tel temps radieux, prendre la route ces derniers jours est un bonheur.

Aujourd'hui, l'itinéraire fut assez bref : Guéret (librairie Aux Belles Images), Aubusson (librairie La Licorne), puis la librairie du Centre International d'Art et du Paysage, situé sur l'île de Vassivière (où se trouve la limite entre Creuse et Haute-Vienne, et dont le lac est assoiffé depuis le printemps).




La veille, nous étions sur Limoges, pour rencontrer différents partenaires précieux et deux librairies, non moins indispensables : Page et plume, en plein centre-ville, et l'espace culturel Leclerc, en zone Nord.

Mardi, ce sera le tour de la Corrèze.

Et même si nous travaillons sans diffuseur à ce jour, nous pouvons néanmoins vous recommander quelques librairies, un peu partout en France, d'où vous pouvez d'ores et déjà vous procurer ou commander le troisième roman de la collection :

La librairie L'Etoile Polar, à Nantes
La librairie du Tramway, à Lyon
La librairie Terminus Polar, à Paris
La librairie Les 4 Chemins, à Lille
La librairie Le lièvre de Mars, à Marseille
La librairie Entre Deux Noirs, à Langon
La librairie La Renaissance, à Toulouse
La librairie l'Odyssée, à Vallet
La librairie du Grillet, à Tournon
La librairie La Mauvaise Réputation, à Bordeaux

A très bientôt.

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jeudi 24 novembre 2011

Arrivée ce jour du roman Recluses dans l'antre écorcienne, aux alentours de 17 heures. Des cartons de livres sous cellophane à stocker immédiatement à l'abri du froid et de l'humidité. Bon nombre d'exemplaires ne vont pas résider ici longtemps, cela dit, et vont inaugurer le voyage du roman de Séverine Chevalier vers les six coins de l'hexagone.

Le site Ecorce vous parle mieux de Recluses et met à votre disposition son introduction en téléchargement libre au format PDF. Pour cela, rendez-vous ici.



Nous parlions de dédales mentaux tout récemment, sur le blog, à l'occasion de la très belle chronique du roman Bois, de Fred Gevart, sur le site Pol'art noir. Par cet aspect, Recluses est dans la lignée de Bois et de son prédécesseur, Retour à la nuit, d'Éric Maneval. On est en présence d'un personnage central qui, très rapidement, se brise – la structure complexe et les différentes voix du roman s'emparant de lui pour le suivre, de près ou de loin ; pour le cerner et tenter de comprendre le pourquoi et le comment de ses agissements.

C'est un univers noir et tortueux que nous livre l'auteure dans ces 190 pages. Un roman très critique qui interroge son époque sans détour, sans prendre de gants, sans ménager ni son lecteur, ni les acteurs multiples qui tiennent les ficelles de notre société. Sans ménager ses personnages non plus.

mardi 22 novembre 2011

Les éditions Ecorce, c'est aussi une histoire d'images. Pour chaque roman, la période consacrée au choix d'une photographie de couverture est fondamentale. Entre le moment où un sujet est déterminé et celui où l'image est sélectionnée, il peut s'écouler des semaines, le temps de faire des simulations, de les soumettre à l'auteur, d'en parler, d'hésiter, de faire d'autres essais, d'hésiter encore, de dire pourquoi, de modifier parfois le sujet initial parce qu'une autre idée est survenue entre temps...

Pour le roman Recluses, il y a bien eu plusieurs essais, mais c'est un lieu qui finit par retenir notre attention, où différentes possibilités s'offraient. Une pièce dans une maison abandonnée située en Lozère, en bordure d'un sentier de randonnée, où de multiples personnes entrent depuis des années et signent leur passage sur les murs, souvent avec du bois calciné, mais aussi en grattant la chaux.

La superposition de ces signatures, quasi indéchiffrables sur l'image retenue, entrait en résonance avec le roman de Séverine Chevalier, à différents titres, mais c'est surtout l'impact central qui guida son choix définitif.


Toute une série d'autres clichés fut réalisée ce jour-là dans ce lieu, dont voici quelques exemples ci-dessous. La couverture du roman Recluses aurait pu être l'une d'elles aussi.












Le roman sera disponible dès ce jeudi 24 novembre, mais quelques jours seront nécessaires à son bon acheminement vers les librairies partenaires d'Ecorce pour que vous puissiez tenir entre vos mains et vous immerger dans ce troisième roman noir, résolument contemporain.

Recluses est d'ores est déjà présenté sur le site Ecorce : ici

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dimanche 13 novembre 2011

Presque une année après sa sortie, et quelques jours avant celle du troisième roman des éditions Ecorce, Bois, de Fred Gevart, décroche cinq étoiles sur le site Pol'art noir. La critique, signée Patrick Galmel, se trouve ici

Non loin de là, sur le forum lié au même site, différents commentaires ont été postés au sujet de Bois dans l'année écoulée. On y évoque David Lynch et Lost Highway, comme ailleurs on cite Marcus Malte et Garden of love, ou encore Memento de Christopher Nolan. Des histoires tissées dans des dédales. Des noeuds mentaux à défaire, à refaire, à interpréter.
Cinéma ou littérature, ce sont ici des récits qui se déroulent dans des couloirs et des tunnels, propres ou figurés, où l'on doit se fier à la mémoire ou au contraire en douter en permanence, autrement dit suivre l'auteur dans ce qu'il raconte, mais à distance, en restant toujours sur ses gardes.



Quelques temps après la sortie du roman, Fred m'avait révélé que la solution de l'intrigue n'était pas l'une des deux que la chute propose au lecteur, mais une autre encore, glissée dans le roman. Ou comment piéger son éditeur avant ses lecteurs...

La sortie imminente du roman Recluses, de Séverine Chevalier, pourrait donner lieu à d'autres discussions au sujet des dédales. Les mêmes. LE même. Sous une forme radicalement différente et dans la peau d'une femme nommée Suzanne.

Rendez-vous dans quelques jours.

dimanche 23 octobre 2011

L'Indic a cafté. On ne peut rien cacher à l'association Fondu au noir qui publie ces jours-ci le numéro 10 de ce noir magazine. Sous la forme d'un encart promotionnel, L'Indic révèle le titre et le nom de l'auteure du troisième roman Écorce : Recluses, de Séverine Chevalier.
L'encart précise également que sa sortie aura lieu en novembre (2011, rassurez-vous).


Séverine n'est pas inconnue de ceux d'entre vous qui ont suivi la publication des recueils collectifs Polychromes (collection Arobase), puisqu'elle a contribué à trois d'entre eux : Blanc, Logos et Virus 1. Nous allons donc reparler d'elle et de ce troisième roman, très prochainement (à force de le dire, on va le faire).
En attendant, voici la couverture.



Le 25 novembre prochain, aura lieu la soirée de lancement du prix de la Ville où les titres des six romans présélectionnés seront révélés au public. Cette soirée se déroulera à la salle du Vallon de Mauves-sur-Loire (44), à quelques encablures de Nantes.


Un clin d'oeil inévitable : Émeric Cloche (alias DJ Duclock + L'Indic),
Fred Gevart et Patrick Galmel (site Pol'art noir),
lors du dernier festival
Mauves en Noir, devant la salle du Vallon.


Et tandis que l'été indien persiste encore ça et là, une pluie de manuscrits s'abat ces derniers temps sur la boîte à lettres des éditions Ecorce (celle en dur, mais aussi celle virtuelle).
Merci à tous ces auteurs, notamment à ceux qui prennent la peine de n'envoyer que les quinze premières pages de leur manuscrit, assorties d'un synopsis développé et d'une note d'intention, comme indiqué sur le site Ecorce.

À très bientôt.

lundi 17 octobre 2011

Le roman Bois, de Fred Gevart, a été sélectionné pour le prix de la Ville, attribué par les lecteurs, dans le cadre du festival Mauves en noir. Fred est d'ores et déjà invité au prochain festival qui se déroulera les 28 et 29 avril 2012, à Mauves-sur-Loire (44). Nous reparlerons de cette sélection et du programme à venir, dès que possible.

Toujours issu du 44, il semblerait que le numéro 10 de la revue L'indic ait vu le jour. Les abonnés n'ont plus qu'à guetter son arrivée dans leur boîte à lettres. Imminente. La couverture ci-dessous en dit déjà long sur son contenu, vous n'avez plus qu'à vous rendre sur le blog des Fondu au noir pour en savoir plus, c'est à dire ici



Le pare-brise explosé de la couverture du roman Bois orne le blog Ecorce depuis décembre 2010, il va être temps de remplacer cette image. C'est un fragment de la couverture du troisième roman de la collection qui l'ornera sous peu. Il sortira mi-novembre.

samedi 8 octobre 2011

Sub tiziano est en place à présent, dans une petite baie de l'île de Vassivière dont le niveau du lac est au plus bas ces derniers temps.

Une sculpture ? Allons-y pour cette qualification. Et ce sous-marin ne plongera pas pour resurgir un peu plus loin, il va demeurer là, immobile, pour des années et des années. Un petit air des engins post apocalyptiques qui peuplent certaines bandes dessinées d'Enki Bilal, notamment la tétralogie du Monstre, ou plus récemment Animal'z. L'auteur de l'oeuvre, Alexander Ponomarev, s'en est-il inspiré ? Ou est-ce seulement l'air de Russie qui insuffle de telles créations ?

À l'occasion, allez le voir. Il se trouve non loin du château de l'île, près de la rive Est. Son inauguration officielle est prévue pour le 12 novembre prochain, en même temps que la prochaine exposition au centre d'art.






La sortie du troisième roman de la collection noir des éditions Ecorce est reportée au mois de novembre. Il y a deux ans, c'est aussi novembre, le 26, qui voyait la sortie du tout premier opus de la collection : Retour à la nuit, d'Éric Maneval, suivie un an plus tard, le 12 décembre, de Bois, de Fred Gévart. Deux années d'existence et trois romans. Nous allons tâcher d'accélérer cette cadence en 2012.

Nous vous présenterons ce roman peu avant sa sortie.

jeudi 29 septembre 2011

Pourquoi accueillir un auteur ? / La double vie des écrivains est l'intitulé d'une rencontre professionnelle ouverte au public, dans le cadre des Francophonies, organisée par le Centre Régional du Livre en Limousin, le mercredi 5 octobre, à Limoges.
De 9h à 17h se succèderont des interventions, des tables rondes et des conférences autour de ces questions : comment accueillir un auteur en milieu scolaire et en bibliothèque ? Comment rémunérer les auteurs ? Comment accueillir un auteur en région ?
L'événement se déroulera au Champ de Juillet et réunira de nombreux intervenants.

Le lendemain, 6 octobre, verra la sortie de l'album de BD Le souffle court, d'Alexis Horellou et Delphine Le Lay. Tous deux également auteurs de l'album Lys, tandis qu'Alexis a signé les deux premiers tomes de Lawrence d'Arabie, le livre pour enfants Toujours malade, avec Marc Bruimaud, et commis un nombre incalculable de délits graphiques un peu partout, seul ou en collectif. Il dédicacera Le souffle court le 12 novembre prochain à la librairie Page et plume, à Limoges.
Son blog est ici




Entre temps, un sous-marin aura été mis à l'eau dans le lac de Vassivière, toujours en Limousin. Il se nomme Sub tiziano. Son créateur est Alexander Ponomarev. L'oeuvre (déjà présentée à Venise en 2009) intègrera ainsi la collection permanente du parc aux sculptures de l'île de Vassivière, où se dresse son centre d'art.
Un sous-marin dans le lac, on aura tout vu, se diront certains... Mais il semblerait que d'autres projets soient sur le feu et promettent d'étonner encore – et de créer polémique, naturellement.
Inauguration le 1er octobre.



D'ici là, vous êtes autorisés à jeter une oreille sur le nouvel album de Death in Vegas : Trans-love energies. Au moins son ouverture : Silver time machine, qui s'enchaîne avec Black hole et rappelle un peu cette magnifique chanson interprétée par Anna Mouglalis, en intro de la bande originale de La vie nouvelle, de Philippe Grandrieux, écrite par Josh Pearson et Grandrieux.
Tout l'album est en écoute ici

vendredi 23 septembre 2011

Ce samedi 24 septembre 2011, vous pourrez rencontrer Fred Gevart à l'occasion du salon de Templemars (59). Il dédicacera son roman Bois. L'occasion de croiser aussi Paul Colize, Jean-Bernard Pouy, Claude Mesplède, Franck Thilliez, Max Obione ou encore Élisa Vix, entre autres.
La lecture publique que Fred aurait dû faire avec Christophe Siébert, à Lille, en septembre, est reportée au mois de novembre. Nous en reparlerons.

Dimanche 25 septembre, à 988km de là, au sud, Éric Maneval sera présent pour la sixième édition des Terrasses du Polar, à Septèmes les Vallons (13). Il dédicacera le roman Retour à la nuit aux côtés de Jean-Hugues Oppel, Marie Vindy, Laurence Biberfeld, Romain Slocombe et beaucoup d'autres auteurs.

Notez qu'une interview d'Éric Maneval vient d'être publiée sur le blog Unwalkers. Il y est question de Retour à la nuit, mais pas seulement. Vous pouvez suivre ce lien pour la lire.


Photo : Katia

jeudi 8 septembre 2011

Relire encore le manuscrit. Suggérer à l'auteur de ne plus y toucher, de ne même plus l'ouvrir pendant quelques temps, pour prendre du recul et (tenter de) penser à autre chose. En confier la lecture à un dernier regard extérieur qui ignore tout de l'histoire. Et le reprendre à nouveau ; le relire en se disant que le texte parvenu à ce stade de travail sera celui que les lecteurs auront entre les mains et sous les yeux dans quelques semaines. Traquer les ultimes petites fautes, procéder à la mise en page, étudier attentivement le synopsis de quatrième de couverture, la couverture, son dos et le numéro 3 centré en haut, son marque-page. Le contenant qui invitera à s'aventurer dans le contenu.

Fred Gevart dédicacera son roman Bois au salon de Templemars, le 24 septembre. Il participera également à une lecture publique aux côtés de son complice Christophe Siébert, début septembre (date à confirmer) à Lille. Éric Maneval dédicacera son roman Retour à la nuit aux Terrasses du polar, à Marseille, les 25 et 26 septembre.
Et le troisième roman de la collection verra le jour.

dimanche 4 septembre 2011

Depuis plusieurs jours, une souris a élu domicile dans le bureau des éditions Ecorce. Elle se manifeste le soir et pendant la nuit. Certes, les failles et autres orifices ne manquent pas dans la maison, mais les chats non plus, alors gare à elle. Nous craignons juste un peu pour les cartons de romans. Lorsqu'elles sont de retour à la nuit tombante, ces petites bêtes se nourrissent-elles de bois ?

samedi 27 août 2011

Quand on envisage d'éditer un livre, c'est à dire de défendre un texte et de le multiplier en un nombre X d'exemplaires en direction d'un public, il est indispensable auparavant d'en étudier le moindre aspect. Autrement dit de réfléchir à l'objet livre lui-même et à tous les détails qui le constituent, du titre de l'ouvrage à l'emplacement de son code barre, en passant par la photo de couverture et par un court synopsis.
Il s'agit donc d'attribuer au contenu un contenant digne de lui, en mesure de le refléter, de l'introduire. Ce n'est jamais une mince affaire, car il n'est pas question uniquement d'illustrer, d'orner, mais de concevoir la passerelle qui permettra, dans le meilleur des cas, aux intentions de l'auteur de parvenir à ses lecteurs ; dans le cas le plus courant d'attirer l'attention du lecteur sur une couverture et un titre, sans pour autant lui mentir et lui en mettre plein la vue – au détriment du texte, bien souvent, par ailleurs.

Cette semaine, il était question de la photo de couverture du troisième roman de la collection Ecorce. Pour celle de Bois, de Fred Gevart, le pare-brise en miette avait été photographié dans une carrosserie située non loin du site des mines de Puy-les-Vignes, en Haute-Vienne, où se déroule une scène stratégique du récit (presque un hasard). Pour Retour à la nuit, d'Éric Maneval, le dos masculin en clair-obscur était tiré d'archives personnelles de notre photographe attitrée, Malika Uhlen (un hasard). Pour le futur roman, aucun hasard, mais toute une expédition.

Tout d'abord la rencontre avec l'auteur, en chair et en os, histoire de parler du texte pendant des heures, de l'aborder sous tous les angles, de mettre le doigt sur des parties qui, d'ici sa sortie, peuvent encore se transformer ; de s'efforcer aussi de prendre du recul et de parler de tout autre chose. Et il fut question, au cours de ces heures, de la photographie de couverture.

Les clichés ci-dessous ne la révèlent pas, mais elle en provient. Un détail dans un lieu et un lieu situé quelque part : en Lozère, sur le causse Méjean, dans la pièce principale d'une maison à l'abandon. Un détail de rien du tout incrusté dans un tout. La photographie a été réalisée en présence de l'auteur qui avait validé le détail en question, parce qu'il détient, à ses yeux, une symbolique juste, propre à son récit, c'est à dire susceptible de le représenter.

Rendez-vous en octobre.







samedi 20 août 2011

La solution était donc À mort.

A, comme Alina Reyes, auteure entre autres de Poupée Anale nationale, du Boucher et de Forêt profonde.
Mort, comme l'instant de la mort, quatrième état d'existence instruit par le Bardo Thödol, le livre des morts tibétain, précédent l'expérience de la réalité, puis celle de la renaissance.

Outre le texte Cryo, de Fred Gevart, À mort a également mis en ligne Sketch book holocaust, écrit par Dave 2000. Les deux recueils sont téléchargeables gratuitement à cette adresse.
À mort
est dirigé par Christophe Siébert, alias Konsstrukt, auteur du roman J'ai peur (La musardine) et de plusieurs récits érotiques aux éditions Media 1000.
Un texte de 2011 caractères du même auteur figure dans Polychromes : virus 1, paru aux éditions Ecorce en janvier dernier.


Si vous souhaitez en savoir plus sur Christophe, vous pouvez prendre 32 minutes de votre temps et visionner un extrait d'une de ses prestations scéniques, datée de juin 2011, entrecoupée d'une interview : ici


Qui a dit canicule ?

18° à l'aube ce matin-même, quelque part en Creuse.






jeudi 18 août 2011

Mon premier est la première lettre du prénom de l'auteure du roman Poupée anale nationale. Mon deuxième est le quatrième état d'existence (il y en a six) dans le Livre des morts tibétain. Mon tout a "récemment" (et gratuitement) mis en ligne une longue nouvelle de Fred Gevart, intitulée Cryo.

Réfléchissez deux minutes.


Illustration : Lilas

Si vous venez de consacrer trois quarts d'heure à sécher sur cette charade cruelle, il est temps d'en finir, vous trouverez la solution en suivant ce lien

mardi 16 août 2011

Suite et fin du séjour de Fred Gevart en Creuse. Rien de tel qu'une mise au vert pour favoriser l'émergence d'idées et, avec le recul, stimuler l'envie d'écrire. Autrement dit, il y a fort à parier que le roman Bois sera tôt ou tard doté d'un petit frère aux éditions Ecorce.

Errance numéro 3 : dans un hôtel abandonné situé en bordure de l'A20, en Haute-Vienne. Un lieu marqué, à présent presque insoupçonnable depuis la voie rapide, cerné de végétation, voire étouffé par endroits. Mais praticable.
Que peut-il bien se passer dans un tel lieu quand on écrit des romans noirs ? Demandez-le à Fred, mais rien ne dit qu'il vous répondra. Ou pas tout de suite. Et il se pourrait même que les idées venues ce jour-là se transforment ou soient remplacées encore par d'autres dans les mois à venir, mais il est sûr que certaines auront planté leurs racines dans cet endroit singulier.




Pour une approche plus complète du lieu, suivez ce lien : nocturne errance

Dans la foulée, les plus curieux et attentifs d'entre vous auront déjà lu cette interview de Joël Gastellier parue sur le site Nantes-actu.info, illustrée par une photo où l'on voit notre précieux libraire partenaire (L'étoile Polar, à Nantes) muni d'un exemplaire du roman Bois, de Fred Gevart.
L'article se trouve ici



Et puisqu'on vous dit tout, ou presque, une autre rencontre auteur-éditeur aura lieu la semaine prochaine, dans un autre endroit particulier. Il est possible que des clichés témoignent de la rencontre, et quelques commentaires, ou plutôt des indices, puisque l'auteur en question est celui du troisième roman de la collection Ecorce.

Oui, nous aimons bien vous faire languir.



La bande sonore écorcienne de la semaine écoulée se composait, entre autres, de Pixies, de A place to bury strangers, de The Cure, de Nine Inch Nails, de Franz Liszt, d'Hubert-Félix Thiéfaine et de Sonic Youth.

jeudi 11 août 2011







Ce mois d'août voit la venue de Fred Gevart en terres creusoises. L'occasion de dialogues fructueux entre auteur et éditeur, mais aussi d'errances dans des lieux de la région. En particulier sur le site des mines de wolfram, à Puy-les-Vignes, non loin de Saint-Léonard de Noblat, en Haute-Vienne, où une séquence déterminante du roman Bois se déroule. Fred ne connaissait pas l'endroit, sinon au travers d'indications, de photographies et de documentations sur l'histoire de ces mines dont les bâtiments ont été détruits à la fin des années 1990.
Errance numéro 1.






Ci-dessus, Fred Gevart à l'emplacement de l'unique accès au puits Girod, aménagé afin de préserver une espèce précise de chauve-souris qui niche dans les galeries souterraines, profondes de 214 mètres.

Errance numéro 2. Les anciennes tanneries, situées à Saint-Denis des Murs, toujours en Haute-Vienne. Le genre d'endroit isolé où n'importe quelle scène sordide peut avoir lieu, peut-on se dire quand on est friand de roman noir. Une métaphore, aussi. Un décor post-apocalyptique à la JG Ballard. Un endroit protégé des remous sociaux, politiques et médiatiques. On s'y pose, on s'y grille une cigarette et on fait le point sur des choses qui touchent à l'essentiel.
On y évoque aussi des envies d'écriture et des projets...





Ci-dessous, Fred Gevart en pleine action.


Calme plat en juillet pour les éditions Ecorce, mais août se présente différemment puisque le troisième roman de la collection noir est sur le feu. Sa sortie est prévue pour le mois d'octobre. Motus en revanche au sujet du nom de l'auteur et du titre. Tout ceci vous sera dévoilé en temps et en heure, sur le blog et sur le site Ecorce, ou par un autre biais.
Le quatrième roman pourrait voir le jour en mars 2012.

Fred Gevart sera présent sur le 4ème salon du polar de Templemars, le 24 septembre prochain. Il participera également à une lecture, à Lille, avec Christophe Siébert, à une date et dans un lieu encore indéterminés.

A très bientôt.


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Des galeries photos consacrées aux lieux cités ci-dessus sont visibles
sur le blog de Cyril Herry, nocturne errance.

vendredi 8 juillet 2011

Il est encore et toujours question de Retour à la nuit, ici et là, après le prix du polar lycéen qui lui a été attribué à Aubusson, en juin. Dernier écho en date, une longue critique argumentée du roman sur le site Le vent sombre (oui, Le vent sombre est bien le titre d'un roman de Tony Hillerman, paru chez Rivages/noir).
La critique est ici

D'autre part, le roman d'Eric Maneval a intégré la cartographie du site Géoculture, en Limousin. Le lieu où se déroule l'introduction du roman n'y est pas pour rien : un barrage situé à Treignac (dont deux illustrations figurent d'ailleurs sur Le vent sombre).
La page consacrée à Retour à la nuit est ici
L'accès à Géoculture est

Bon voyage à vous.


vendredi 17 juin 2011

Le premier roman de Jérémie Guez s'intitule Paris la nuit. Il est édité chez La tengo. Sous le même label, vous trouverez aussi la série Mona Cabriole et quelques noms pas inconnus, comme Antoine Chainas, Stéphane Michaka, Marin Ledun ou Laurence Biberfeld. Paris la nuit a dernièrement obtenu le prix Nouvelle plume noire (Plume libre), pour lequel Retour à la nuit d'Éric Maneval et Bois de Fred Gevart étaient également sélectionnés.

Actuellement, et ce jusqu'au lundi 20 juin, dernier carat, Arte 7 diffuse un documentaire sur l'oeuvre d'Anselm Kiefer, artiste allemand qui, en 1993, s'est installé à Barjac, dans le Gard, pour y investir une propriété en friche (une soierie) dont il a fait son propre territoire de création, mais avant tout de réflexion. Quel rapport avec les éditions Ecorce ? Aucun, vraisemblablement. Mais le documentaire est ici.



Le numéro 9 de la revue L'indic a vu le jour (et l'obscurité provisoire de la boîte à lettres des abonnés). Au sommaire, principalement, un dossier sur le monde arabe. Dossier qui ne manque pas d'établir de nombreux parallèles avec la littérature noire. Entre autres références (si vous êtes friand de références, cette revue sera pour vous une mine), nous relèverons Alger la noire, de Maurice Attia, Le mur, le kabyle et le marin, d'Antonin Varenne, mais aussi Garde à vie, de Hafed Benotman, dont un exemplaire est offert aux 5 prochains abonnés.



Dans le moteur de recherche du site K-libre, si vous entrez les noms Ecorce, Maneval ou Gevart, des pages sauront retracer l'histoire des éditions Ecorce, peut-être même mieux que le site des éditions elles-mêmes. Tout y est archivé, ou presque. Mine de rien, Internet est encore un outil tout frais, et si fragile. Je me demande ce qu'on en dira dans une trentaine d'années. Et même une dizaine. Quoi qu'il en soit, avec K-libre, pas moyen de garder un secret.

Il y a des gens bizarres qui nous parlent de Facebook avec insistance, ces derniers temps. Au départ, il s'agissait de simples indications, puis des conseils suivirent. Ensuite, il y eut des recommandations. Mais à présent, il s'agit plutôt de pressions fortes exercées sur le corps mental des éditions Ecorce. Nous parvenons toujours à résister à ces assauts répétés, mais pour combien de temps encore ?

Dernièrement, une reprise de Personnal Jesus, de Depeche mode, par No one is innocent, nous a pris aux tripes. Non, elle ne date pas des derniers mois. De même, It only takes one night, de Dum dum girl, a produit son effet. Dans un autre registre, PJ Harvey persiste et signe de petites perles, telles que One battleship hill, extrait de son dernier album : Let england shake. Mais ces bijoux ne sont rien aux côtés de la reprise de Bela Lugosi's dead, de Bauhaus, repris par les brésiliens Sepultura en 2001.

Les projets de créations virtuelles d'Ecorce sont au point mort. Presque aussi dead que Bela. Et, selon différents échos de provenance plutôt fiable, il semblerait que la sauce ne prenne pas en ce qui concerne les versions numériques des romans en France. Les machines, en revanche, se vendent assez bien – étonnant, n'est-ce pas ? Pari en voie d'être réussi pour les fabricants – ceux qui nous parlaient il y a deux ans de cela d'une mort annoncée du papier – mais l'argument littéraire, s'ils l'avaient effectivement glissé dans leur kit, fait un flop. Peut-être est-il encore un peu tôt pour le dire ? Admettons. Patientons. Assistons à l'époque. Restons observateurs, mais en retrait, car observer le flux d'une rivière depuis ses tumultes ne donnera jamais l'image de la rivière globale. N'ayons l'air de rien, dit Cantat, et scrutons tout.

samedi 11 juin 2011

Le prix du polar lycéen d'Aubusson 2011 a été attribué au roman Retour à la nuit, d'Éric Maneval, à l'occasion de la sixième édition de ce prix et de la cinquième du festival des Nuits noires qui s'est déroulé les 9, 10 et 11 juin.
Le jury se composait de quelques 250 lycéens venus de différents établissements du Limousin, entre autres Guéret, Limoges et Aubusson. Les votes de chacun, et leurs argumentations, ont été recueillis par les auteurs invités cette année au festival : Hafed Benotman, Laurence Biberfeld (qui présidait le festival), Sylvie Granotier, Cyril Herry, Marin Ledun, Jean-Hugues Oppel, Sébastien Rutés et Antonin Varenne.
Éric Maneval, également à l'affiche, n'a naturellement pas participé aux délibérations.


mercredi 1 juin 2011

Les Nuits noires d'Aubusson approchent. Le programme complet est disponible ici. Le prix du polar lycéen, qui constitue le coeur de l'événement, sera remis le vendredi 10 juin dans l'amphithéâtre de l'ENSA, aux alentours de 15h00. Le jury se compose d'environ 250 lycéens en provenance de plusieurs établissements de la région, et tous présents pour l'occasion, accompagnés lors des délibérations par les auteurs :
Antonin Varenne, Jean-Hugues Oppel, Laurence Biberfeld (présidente du festival cette année), Marin Ledun, Sébastien Rutès, Hafed Benotman, Cyril Herry et Sylvie Granotier.
Franck Linol sera finalement absent.



Les romans en course sont :
Mon colonel, de Francis Zamponi
Kadogos, de Christian Roux
L'homme aux lèvres de saphir, de Hervé Le Corre
Retour à la nuit, d'Eric Maneval

Eric Maneval, s'il est bien invité au festival, ne participera naturellement pas aux délibérations, mais rejoindra la troupe le soir-même, à l'occasion de LA nuit noire (les "presque papous dans la tête") qui se déroulera à L'avant-Scène, non loin de là.
Si vous souhaitez rencontrer Eric, il interviendra la veille, le jeudi 9, à la BFM de Limoges, lors d'une rencontre croisée avec les auteurs Christophe Pradeau et Mathieu Riboulet, intitulée Trois auteurs contemporains, trois écritures du territoire Limousin.

Ce même 9 juin, à 20h15, au cinéma Le Colbert, toujours à Aubusson, sera projeté le film de Guillaume Nicloux, Le poulpe, en présence du créateur du personnage et co-scénariste : Jean-Bernard Pouy (qui nous faussera malheureusement compagnie pour la suite du festival).
En première partie, le court métrage La mémé, les minous et le vagabond, réalisé par Cyril Herry, sera présenté, ainsi que son making-off. Ce film résulte d'un atelier d'écriture mené sur l'année scolaire 2010-2011 avec la classe de seconde 2 du lycée Eugène Jamot, à Aubusson. Un recueil de nouvelles a également vu le jour au terme de cette expérience, intitulé Quelque chose de pourri au royaume des lissiers, dont un des 8 textes fut choisi pour être scénarisé et adapté. Ce recueil sera disponible sur le festival. Quant au film, il devrait être mis en ligne dans les semaines qui viennent sur le site de la BDP Creuse.