dimanche 28 octobre 2012

Histoire d'un manuscrit

Parmi les manuscrits que j'ai reçus et refusés au cours des trois années écoulées, plusieurs ont pu voir le jour par la suite chez d'autres éditeurs. La collection Geste noir en a notamment accueilli cinq ou six d'auteurs résidant en région Limousin, et d'autres encore sont programmés que j'ai eu entre les mains et que je n'ai pas jugé pertinent d'éditer. 

Et parmi ces refus, il en est un qui fut douloureux. Le roman s'intitule O. et il vient de paraître aux éditions A fior di carta, en Corse. Son auteure elle-même vit à Bastia. C'est son premier roman. Maryline Paoli m'a demandé d'écrire un petit texte au sujet de O. Il est lisible sur le site Musanostra depuis hier. Je vous invite à le lire, mais surtout à découvrir ce premier roman.
Pour mémoire, Maryline avait participé au recueil Polychromes : virus 1, paru en janvier 2011 aux éditions Ecorce, aux côtés de Jean-Bernard Pouy, d'Antonin Varenne, d'Eric Maneval, de Fred Gevart et de Séverine Chevalier, entre autres.


On a changé d'heure dans le courant de la nuit. C'est le dernier post que je rédige en Creuse. Mon opérateur n'a pas coupé la connexion dans les temps, curieusement, pour la basculer vers la nouvelle adresse des éditions Ecorce, mais dans l'heure qui vient je vais débrancher mon ordinateur, ma live-box et tous les câbles qui vont avec pour les ranger dans des cartons. 
Direction la Haute-Vienne par un froid cruel dont le passage massif des grues témoigne. On va faire un bout de chemin ensemble, précisément. C'est une belle escorte, vous ne trouvez pas ?


samedi 27 octobre 2012

Presque novembre

A partir de lundi 29 octobre, la nouvelle adresse des éditions Ecorce sera le 7, rue d'Arsonval, 87130 La Croisille-sur-Briance. Nous vous remercions d'en prendre note et nous vous donnons rendez-vous vers la mi-novembre pour la suite de l'aventure...


ecorce.edit[at]gmail.com

mardi 23 octobre 2012

Cut

Un changement d'adresse : toute une histoire. 
Que dis-je... toute une aventure ! 
Les éditions Ecorce se déplaceront vers le sud le 30 octobre. Je connais des marseillais qui se fendraient la poire en apprenant que ce sud-là est celui de la Haute-Vienne. Mais c'est encore le nord, me diraient-ils. Ils n'ont jamais complètement tort. 
En attendant, l'aventure implique une coupure provisoire de connexion internet. Dix jours, à vue d’œil ; un peu moins si le Grand-Chef Orange est amateur de romans noirs et lit ce post en temps voulu.


La nouvelle adresse des éditions Ecorce vous sera communiquée sans trop tarder, peut-être bien dans un big mail collectif dont nous profiterons pour vous révéler d'autres choses. Le titre du prochain livre ? Son auteur ? Les deux, tant qu'à faire ? Selon l'humeur et la météo, on vous en dira même encore plus, mais là rien de certain, car c'est l'automne et les déménagements ont tendance à me perturber comme il faut (exactement comme les chats, oui).

Un nouveau lieu de travail. Dominante grise et nuances de bois. Orienté ouest. Dans une pièce de quinze mètres carrés dont l'inclinaison du sol permet à coup sûr à une boule de billard de passer d'une extrémité à l'autre en moins de cinq secondes. La faute aux vieilles poutres qui portent la baraque et font de la notion d'équerre un souvenir ou une vision. Et tant mieux, car j'ai depuis toujours une allergie aux angles droits.

A très bientôt, courant octobre...


jeudi 4 octobre 2012

Vous avez dit critiques

Un récapitulatif des critiques des trois romans parus à ce jour dans la collection Noir des éditions Ecorce. Il n'est pas tout à fait exhaustif puisqu'il manque certains articles papiers ; je songe aux revues Lire et L'indic et aux quotidiens La Montagne et Le Populaire du Centre qui suivent l'aventure depuis le départ et la soutiennent.

Un grand merci à tous ces partenaires.

RECLUSES, de Séverine Chevalier
Un polar-collectif


BOIS, de Fred Gevart


RETOUR À LA NUIT, d'Éric Maneval
Un polar-collectif


mercredi 3 octobre 2012

Pense-bête

1. Faire la liste des critiques reçues par le roman Recluses depuis sa sortie, même si One more blog in the ghetto a eu la délicatesse d'en mentionner certaines au bas de sa page. Faire la même chose pour Retour à la nuit, d'Eric Maneval, et Bois, de Fred Gevart. 

2. Mettre à jour le site Ecorce, en sommeil depuis la sortie de Recluses à cause d'une perte de documents dû à un disque dur crashé en début d'année. Sauvegardez, qu'ils disaient... Une mise à jour, ou pourquoi pas un relookage ? Dans tous les cas l'occasion de supprimer la rubrique diffusion (qui n'est plus valable du tout) et de préciser certaines choses à la rubrique manuscrits, notamment que nous n'acceptons plus les envois de manuscrits par mail, y compris les 15 premières pages que nous demandons aux auteurs.

3. Réfléchir sérieusement à la création d'une rubrique galerie sur le même site, qui contiendrait des photos déjà publiées sur le présent blog (mais en vrac à présent), ainsi que des vidéos. Gros boulot en perspective, mais il y a de la matière à partager.

4. Rattraper le retard de la lecture des manuscrits reçus au cours de l'été, et même avant pour certains. Nous présentons nos excuses aux auteurs à qui nous n'avons pas encore répondu.



mardi 2 octobre 2012

Recluses

Il y a un an, le roman Recluses, de Séverine Chevalier, était sur le point d'être bouclé, autrement dit il n'était plus temps d'y apporter d'ultimes modifications, comme c'est souvent le cas quand un auteur a conscience que son texte va être mis en page et envoyé chez l'imprimeur : on ne touche plus à rien, c'est fini – même si l'on sait que ce n'est jamais fini, qu'il y aurait toujours moyen de revenir sur des passages, de remplacer tel mot par tel autre, de supprimer une phrase ou d'en ajouter deux, ici ou là ; que dix ans pourraient bien s'écouler ainsi, on trouverait toujours des endroits à perfectionner ou à anéantir. Il est à présent temps de boucler le projet et de le multiplier par des centaines d'exemplaires qui vont se mettre à voyager à notre insu.

Et presque un an après sa sortie, tandis que le roman a été sélectionné tout récemment pour le prix des lecteurs de la bibliothèque de Lamballe, une très belle critique développée voit également le jour sur One more blog in the ghetto. Elle est ici.