mardi 26 octobre 2010

Dans un mois, jour pour jour, et une année jour pour jour après la sortie de Retour à la nuit, d'Eric Maneval, le roman de Fred Gevart, intitulé Bois, verra le jour aux éditions Ecorce. Un deuxième roman pour la collection noir. Un premier pour l'auteur.

Trente jours à patienter, ou trente jours à fignoler le texte ; à le relire encore et encore, à passer chaque ligne au peigne fin, chaque mot, chaque détour pour faire en sorte que l'intrigue troublante orchestrée par Fred parvienne au lecteur dans sa forme la plus juste.

Et trente jours pour soigner le livre lui-même : l'objet palpable et son identité visuelle – avant de le propager dans des directions ; de lui permettre de se frayer une voie dans la vaste et complexe jungle littéraire.

Nous parlerons naturellement de ce roman plus en détails, dans un même temps, et de son auteur. Nous parlerons ensuite d'un troisième Polychrome à venir, dans la collection Arobase. Une aventure toute différente. Plutôt une expérience, toujours à contraintes, qui devrait réunir une douzaine d'auteurs.

lundi 18 octobre 2010

Fursac, en Creuse, est le fruit d'une fusion de St-Etienne et St-Pierre de Fursac. La jonction entre les deux bourgs se situe exactement au milieu de la salle municipale où se déroulait ce dimanche la 12ème journée du livre.
A vue d'oeil, une quarantaine d'auteurs et d'éditeurs invités, ainsi que des libraires, tous registres littéraires confondus, mêlant aussi la bande dessinée, la poésie, la jeunesse, l'illustration et la photographie. Il y en avait donc pour tous les goûts et tous les âges, pourrait-on dire, et tous les âges semblaient au rendez-vous, bien que beaucoup de personnes s'accordaient à dire que la fréquentation était en baisse très nette au regard des autres années.
Le froid n'y est pour rien.
Que toute l'équipe organisatrice de cette journée soit ici remerciée pour son dévouement et sa sympathie.

Simultanément, Eric Maneval participait au festival du roman policier, à Cognac, qui réunissait de nombreux auteurs, le tout dans un environnement dédié au polar. A cette occasion, il était bien entendu possible de rencontrer les auteurs, mais aussi d'assister à des animations venues dynamiser l'événement.
Un article rend compte des résultats de ce festival, sur le site K-libre.

Deux salons, donc, aux proportions très différentes. Deux exemples qui permettent par ailleurs d'indiquer que
, simultanément (encore), la mi-octobre voit la sortie du numéro 7 de la revue L'indic, dont nous avons déjà parlé ici. Les coupables de cette revue trimestrielle sont regroupés sous le nom de Fondu au noir.
Le blog de l'équipe a diffusé ces jours-ci un article consacré précisément à la "question" des salons du livre, intitulé La foire aux livres.

Il est lisible en cliquant ici.
Bien que développé, il peut apparaître succinct, compte tenu de toutes les interrogations qu'il suscite. Nous vous en recommandons la lecture. Il est bien sûr possible d'y réagir, directement sur le blog des Fondus.

Il est probable, et surtout souhaitable, que son contenu crée des échos, ici et là.
Nous y reviendrons, quoi qu'il en soit, en temps voulu.


jeudi 14 octobre 2010

La 12ème journée du livre de Fursac (23) se déroulera ce dimanche 17 octobre.
Au programme : rencontre avec des éditeurs et des auteurs, débats, animations, expositions... A cette occasion, une table ronde, animée par Olivier Thuillas (Centre régional du livre, CRL), réunira quatre éditeurs du département de la Creuse : Philippe Biget (éd. Fond d'Encre), David Linkowski (éd. Sans Sucre Ajouté), Gérard Laplace (éd. A Pierre Vue) et Cyril Herry (éd. Ecorce).

Il s'agit du dernier salon du livre auquel Ecorce participera avant la sortie du deuxième roman de sa collection noir, programmée pour fin novembre. Le stand Ecorce, à Fursac, présentera donc le roman Retour à la nuit, d'Eric Maneval, ainsi que les deux recueils collectifs Polychromes imprimés (pour consultation uniquement).



Ce même week-end, le 16 et le 17, Eric Maneval sera présent sur le festival de Cognac (16) pour dédicacer son roman, parmi de nombreux autres auteurs, à l'occasion de la remise de plusieurs prix : Polar, Polar International, Polar Jeunesse...
Eric sera également présent sur le salon de Saint-Cyr sur Mer (83), le samedi 30 octobre.

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Comme nous le disions récemment, Retour à la nuit est sélectionné pour le prix lycéen du polar d'Aubusson 2011, qui sera décerné à l'occasion des prochaines Nuits Noires, les 9, 10 et 11 juin par les votes des lycéens de plusieurs établissements de la région Limousin, dont Limoges, Aubusson, Guéret, Bellac et Egletons.

Trois autres romans sont en course pour ce prix :
Kadogos, de Christian Roux
L'homme aux lèvres de saphir, de Hervé Le Corre
Mon colonel, de Francis Zamponi


mardi 12 octobre 2010

La 5ème rentrée littéraire buissonnière s'est achevée sous des trombes d'eau, après trois journées radieuses passées sur une place publique stratégique d'une ville de province de taille moyenne. Questions, réponses, dialogues, rencontres, errances dans les allées du salon ; stands d'éditeurs, dédicaces d'auteurs, débats publics, lectures à voix haute sous le chapiteau, mais aussi dans différents trains sillonnant une région...
Tout ceci combiné sur trois journées.

Un chapiteau, comme une bulle ouverte dans l'espace urbain où, sans cesse, d'autres bulles n'ont pas cessé de se croiser. Du 7 au 10 octobre 2010, d'autres manifestations ont en effet animé les rues du centre-ville, mais avant toute chose les esprits : syndicats en colère, défenseurs des sans-papier, lycéens remontés contre les mesures d'un Etat, multitudes d'autres rassemblements plus ou moins remarquables, plus ou moins synchronisés, ou précisément séparés, voire hermétiques.
Le paysage social se compose ainsi de nuées de petites sphères engagées pour des causes, mais des sphères qui, de toute évidence, ne s'entendent pas et se croisent, ou se heurtent, comme des chapelles distinctes d'où s'élèveraient des choeurs mal accordés.

Chacun son discours, chacun ses causes, chacun son itinéraire et ses horaires sur la carte du dédale social. Nous évoquons à tort UNE société qui, à l'examiner de très près, se décompose en variété complexe de petites bulles étanches les unes aux autres. Il n'y a pas d'unité, il n'y a que des discours entremêlés, inaudibles dans le brouhaha, souvent mal formulés, abrégés, énigmatiques, qui se télescopent.

Place publique ou théâtre de confusion ; échantillon témoin d'un corps social que des maux démangent en différents secteurs : plante des pieds, bas du dos, sommet du crâne, avant-bras, bas du ventre... simultanés. Ça nous démange de toute part et, dans les lignes des grands discours, nous invoquons les nerfs qui pourraient relier tous les membres, tous les organes ; les unifier – mais ça ne fonctionne pas. Nous sommes isolés.
La profusion génère la confusion, et cette confusion donne lieu à une indifférence généralisée.

C'était un extrait du théâtre qui s'est déroulé en plusieurs actes sur une place publique stratégique de ville de province de taille moyenne, du 7 au 10 octobre 2010.


mardi 5 octobre 2010

Aujourd'hui même, un chapiteau va se dresser sur la place de la Motte, à Limoges. Il occupera l'espace (et modifiera – perturbera – la trajectoire des passants) jusqu'à dimanche soir. Sous cet abri, la 5ème rentrée littéraire buissonnière sera inaugurée jeudi soir, à 18h précisément. Le programme détaillé de cette manifestation, organisée par les éditions Le bruit des autres, est disponible ici.
Les éditions Ecorce disposeront d'un stand sous ce chapiteau, environné de nombreux autres stands où d'autres éditeurs et auteurs seront présents. Mais le propre de cette "rentrée" est précisément de s'attacher à déborder du chapiteau, pendant la même période. Le "débordement" pourrait même bien être un mot d'ordre dans ce cadre précis, y compris, précisément, par le biais des pages et des mots (à mi ou haute voix).