jeudi 24 novembre 2011

Arrivée ce jour du roman Recluses dans l'antre écorcienne, aux alentours de 17 heures. Des cartons de livres sous cellophane à stocker immédiatement à l'abri du froid et de l'humidité. Bon nombre d'exemplaires ne vont pas résider ici longtemps, cela dit, et vont inaugurer le voyage du roman de Séverine Chevalier vers les six coins de l'hexagone.

Le site Ecorce vous parle mieux de Recluses et met à votre disposition son introduction en téléchargement libre au format PDF. Pour cela, rendez-vous ici.



Nous parlions de dédales mentaux tout récemment, sur le blog, à l'occasion de la très belle chronique du roman Bois, de Fred Gevart, sur le site Pol'art noir. Par cet aspect, Recluses est dans la lignée de Bois et de son prédécesseur, Retour à la nuit, d'Éric Maneval. On est en présence d'un personnage central qui, très rapidement, se brise – la structure complexe et les différentes voix du roman s'emparant de lui pour le suivre, de près ou de loin ; pour le cerner et tenter de comprendre le pourquoi et le comment de ses agissements.

C'est un univers noir et tortueux que nous livre l'auteure dans ces 190 pages. Un roman très critique qui interroge son époque sans détour, sans prendre de gants, sans ménager ni son lecteur, ni les acteurs multiples qui tiennent les ficelles de notre société. Sans ménager ses personnages non plus.

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