Dernièrement, sur son blog, Velda parlait de sa lecture de Retour à la nuit, d'Eric Maneval. Nous lui avons confié Recluses sans plus tarder. Un texte qui ne laisse rien passer, exigeant du lecteur une attention de tous les instants. Une histoire d'enfermement, de folie, de mort qui ne se laisse pas apprivoiser facilement, écrit-elle aujourd'hui.
Sa critique complète est ici.
Nous vous rappelons que le début du roman de Séverine Chevalier peut être téléchargé sur le site Ecorce, ici précisément. Les six premières pages – qui interrogent, qui poussent à se procurer le roman au plus vite, ou bien qui laissent perplexe et incitent à se détourner de ce livre à l'introduction bizarre.
Qu'est-ce que c'est que ça ?
Pourquoi l'auteure nous impose-t-elle deux fois le même passage ?
Etait-ce bien utile ? a-t-on pu lire ou entendre, ici et là. Deux fois la même scène, avec des éléments incrustés dans les paragraphes. Un exercice de copié-collé (oui, effectivement) qui nous dit quoi ?
Ce n'était pas utile, mais nécessaire. La nuance n'est pas mince.
Ce n'est rien d'autre qu'une clé, peut-être bien comparable à celle que Fred Gevart nous fournit, l'air de rien, dans le chapitre 4 du roman Bois. Pas juste une solution à l'intrigue, mais bien une méthode.
En décidant d'éditer le roman avec une telle introduction, nous étions bien conscients de prendre un risque. Une telle forme, un tel choix, ça passe ou ça casse. C'est ici que tout se décide, et l'introduction prend alors les allures d'un filtre sélectif : le lecteur accepte de suivre l'auteure dans ses intentions et ses choix, ou bien il s'en détourne.
Tout récemment, une lectrice nous a dit : il faut avoir des couilles pour commencer un roman de cette façon. Et Velda, dans son commentaire, écrit : Recluses est un roman de femmes, assurément.
Nous aimons beaucoup ce paradoxe.
Cependant, nous ne sommes pas entièrement d'accord avec Velda.
Monde cruel...
Nous vous rappelons que le début du roman de Séverine Chevalier peut être téléchargé sur le site Ecorce, ici précisément. Les six premières pages – qui interrogent, qui poussent à se procurer le roman au plus vite, ou bien qui laissent perplexe et incitent à se détourner de ce livre à l'introduction bizarre.
Qu'est-ce que c'est que ça ?
Pourquoi l'auteure nous impose-t-elle deux fois le même passage ?
Etait-ce bien utile ? a-t-on pu lire ou entendre, ici et là. Deux fois la même scène, avec des éléments incrustés dans les paragraphes. Un exercice de copié-collé (oui, effectivement) qui nous dit quoi ?
Ce n'était pas utile, mais nécessaire. La nuance n'est pas mince.
Ce n'est rien d'autre qu'une clé, peut-être bien comparable à celle que Fred Gevart nous fournit, l'air de rien, dans le chapitre 4 du roman Bois. Pas juste une solution à l'intrigue, mais bien une méthode.
En décidant d'éditer le roman avec une telle introduction, nous étions bien conscients de prendre un risque. Une telle forme, un tel choix, ça passe ou ça casse. C'est ici que tout se décide, et l'introduction prend alors les allures d'un filtre sélectif : le lecteur accepte de suivre l'auteure dans ses intentions et ses choix, ou bien il s'en détourne.
Tout récemment, une lectrice nous a dit : il faut avoir des couilles pour commencer un roman de cette façon. Et Velda, dans son commentaire, écrit : Recluses est un roman de femmes, assurément.
Nous aimons beaucoup ce paradoxe.
Cependant, nous ne sommes pas entièrement d'accord avec Velda.
Monde cruel...
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