dimanche 19 décembre 2010

Il semblerait que la neige (avec la glace dissimulée dessous) se décide à fondre, à une vitesse fulgurante, même. Ce qui signifie qu'une pile vertigineuse d'enveloppes à bulles pesantes va pouvoir prendre différentes directions par voie postale.
Il se pourrait aussi que la diffusion du roman Bois débute dès mardi, en premier lieu en Limousin. Cette première phase s'effectuera à l'aide d'un break chargé de cartons, tandis que la seconde, plus lente, consistera à divulguer le roman de Fred Gevart au-delà des frontières régionales.

En attendant, comme nous l'avions fait à la sortie de Retour à la nuit, voici quelques photographies qui, tandis que le roman de Fred n'était pas tout à fait terminé, avaient été pressenties pour sa couverture. Chacune restitue à sa manière un angle précis du roman. Chacune était en mesure de le soutenir, de l'illustrer (ce terme est décidément très réducteur), mais il a fallu trancher à un moment donné.

Au cours de cet épisode déterminant, une idée a effleuré des esprits, consistant à éditer quatre versions du même roman, avec quatre couvertures différentes.
A creuser... Nous aimons faire des expériences.


Un clic sur chaque image vous permettra de l'agrandir.







Tous les clichés ont été réalisés par notre photographe attitrée, Malika Uhlen, sauf la seconde, tirée d'archives datées de 1993 et 1994 (site minier de Puy Les Vignes, commune de Saint-Léonard de Noblat, 87).

Il aurait pourtant été si facile de choisir une photo de la gare des Bénédictins, à Limoges (une des plus belles d'Europe), puisqu'une fusillade mortelle se déroule sur son parvis dans un chapitre du roman. Facile et beaucoup plus vendeur qu'un pare-brise de bagnole explosé, oui, certainement, mais le roman risquait fort de s'en trouver lui-même défiguré.

La question de la couverture des romans est un vaste sujet. Nous pourrions y consacrer des pages et des heures, puisque c'est elle que le lecteur identifie en premier lieu dans une librairie. C'est elle qui l'interpelle, ou pas. C'est elle qui l'aspire ou l'incite à passer son chemin. Elle, son titre et, souvent, très souvent, le nom de l'auteur, qui incitent le lecteur à s'emparer du roman pour le retourner et en lire le synopsis en quatrième de couverture. Et décider de l'emporter, ou non (après l'avoir ouvert pour en lire un passage, ou plusieurs, ou pas).

3 commentaires:

  1. La première est très bien. Question intéressante que celle-ci. A mon avis, vous ne vous êtes pas trompés avec celle qui a été choisie de toute façon. Si je regarde aussi celle du Maneval, il y a une unité, un petit quelque chose qui se dessine avec vos couv'.

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  2. Merci pour vos remarques. Il vous reste à palper l'objet et à lire le roman. On pourrait même en tirer une B.O. plutôt rock'n roll.
    Mais je n'ai pas les coordonnées postales de Noirs desseins...
    Un petit mail, et hop.

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  3. Je vous les envoie par mail mais, petite remarque: je ne veux pas du service de presse. Je vous expliquerai en privé pourquoi. En tout cas, si vous voulez faire un tour en Auvergne voisine, n'hésitez pas!!!

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