mercredi 26 mai 2010

L'expérience d'un livre numérique, imprimable et lisible à l'écran, consiste aussi à observer les réactions de chacun. L'imprime-t-on ? (rarement) Le lit-on ? (pas intégralement, ou rarement aussi). Mais on l'imprime et on le lit, néanmoins. Un peu.
Des personnes prennent également la peine de mentionner l'existence de chaque Polychrome sur le web. Je songe ici au site K-libre, au forum Pol'art noir, à Max Obione sur son blog, au site de la revue 813, entre autres partenaires précieux.

Bien que le livre numérique soit annoncé, ici et là, comme une révolution, va-t-on voir ces livres considérés au même titre qu'un livre papier, palpable, dans les supports de presse écrite ? Pour le moment, nada, à ma connaissance. Il importe de le noter. Et je ne fais pas uniquement allusion aux productions d'Ecorce, mais à tous les livres numériques qui déferlent sur la toile. Si les critiques (ou des bloggers, ou de simples lecteurs sur des sites qui le permettent) n'en parlent pas, ils n'existeront pas, ou presque pas.
C'est en cela que les Polychromes sont des expériences. Des questionnements.

Pour le moment, la réticence semble évidente et on préfère de loin continuer à tourner des pages bien réelles. Tant mieux. Très sincèrement. Aventure à suivre...
Un troisième Polychrome verra le jour au début de l'automne, quoi qu'il en soit. Une troisième expérience. Après la sortie du deuxième roman (papier) de la collection noir.

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