vendredi 13 janvier 2012

Les Smashing Pumpkins sont dans le Bois était le titre d'un article paru dans le numéro 8 de la revue L'indic, il y a tout juste un an, au sujet du roman Bois, de Fred Gevart.
Axé sur la relation livre et disque, et plus exactement polar et musique, l'article en question, signé Émeric Cloche, a fait l'objet d'une impression sur bâche dans le cadre d'une exposition (qui comporte d'autres articles présentés de la même façon et axés sur le même sujet) qui est présentée depuis le 3 janvier à la Médiathèque de Nantes.




Le monde du livre est une jungle immense.
Celle du roman noir est vaste.

Depuis hier, une critique du roman Recluses, de Séverine Chevalier, figure sur le blog de la revue 813. Elle est signée Jan Thirion et nous en avons parlé précédemment puisque ce commentaire a également été publié sur le site Babelio (voir nos messages précédents). Commentaire élogieux, disons-le. Pas moins que la plupart de ceux qui, à ce jour, ont été publiés ici et là sur le même roman (voir nos messages précédents aussi). On ne s'envoie pas des fleurs, on constate. Et c'est plutôt plaisant.

Une jungle vaste et complexe.

La critique qui suit Recluses sur le même blog 813 est consacrée au roman de Henning Mankell, Le chinois, édité par Le Seuil policiers. Le commentaire est bien moins enthousiaste. Il n'empêche que Mankell intègre ce qu'on appelle les "têtes de gondoles" au sein des rayons des grandes chaines culturelles. Contrairement à Recluses.

Mais la jungle est si vaste et complexe que le petit insecte reclusien demeure imperceptible dans le paysage au regard du monstre scandinave. Rien de moins logique, rien de moins mathématique. On ne le déplore pas. Ecorce n'est pas le Seuil. Et, à ce jour, il serait inconscient pour Ecorce d'envisager de s'offrir les services d'un diffuseur (le Seuil ou un autre), étant donné le climat particulièrement défavorable qui règne sur le monde du livre, et le fait qu'Ecorce reste du domaine de la micro-édition (ce qui, en soi, n'intéresse pas les diffuseurs). Nous n'avons pas les galons, ni les moyens, ni l'ambition par ailleurs d'espérer (juste ça) rivaliser sur les gondoles.

Le monstre écrasera donc quoi qu'il en soit l'insecte.
Ou bien les deux continueront de cohabiter, car aucun ne se nourrit finalement de l'autre (sauf en cas de péril, car il y a des insectes nécrophages, mais sortons dès à présent de la métaphore, sinon ça va dégénérer...).

Le tout consiste à trouver la juste mesure.
Nous allons précisément nous pencher sur cette délicate question au cours des semaines qui viennent. Nous risquons fort d'en reparler.

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